Des militaires dans la rue à Bruxelles. © BELGA/Nicolas Maeterlinck

L’OCAM sort de son rôle

L’Organe de coordination pour l’analyse de la menace (OCAM) fait l’objet de critiques de la part de son superviseur car il se comporte comme un service de renseignement, empiétant de la sorte sur les missions de la Sûreté de l’Etat et du Service général du renseignement et de la sécurité (SGRS), indique mercredi De Standaard.

L’OCAM a pour mission d’effectuer des évaluations stratégiques et ponctuelles sur les menaces terroristes et extrémistes à l’encontre de la Belgique. Ce travail devrait reposer essentiellement sur l’analyse des informations qui lui sont transmises par les services d’appuis, tels que la Sûreté de l’Etat, la police fédérale ou le SGRS.

L’Organe agirait cependant, lui aussi, comme un service de renseignement à part entière en recherchant des informations, ce qui n’est pourtant pas son rôle, ressort-il du rapport du Comité I, en charge de la supervision de l’OCAM.

Les services de renseignement se seraient d’ailleurs plaints des contacts développés ces dernières années par le directeur de l’OCAM, André Vandoren, avec des services étrangers.

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