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L’interdiction belge du niqab ne viole pas les droits fondamentaux

L’interdiction du niqab, telle qu’appliquée en Belgique – et particulièrement aussi dans la commune de Dison (Verviers) – ne viole pas le droit au respect de la vie privée et aux convictions religieuses, a estimé mardi la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), basée à Strasbourg.

La Cour avait été saisie de deux recours distincts, par des femmes portant le niqab, un voile intégral couvrant tout le visage sauf les yeux. Elles affirmaient que la loi du 1er juin 2011 interdisant le port de tout vêtement cachant totalement le visage et le règlement de police de la commune de Dison interdisant les « tenues vestimentaire dissimulant le visage des personnes » violaient leur droit au respect de la vie privée, leur droit à la liberté de manifester sa religion et, pour l’une d’entre elles, son droit à la liberté d’expression.

La Cour ne les a pas suivies. Comme dans d’autres arrêts rendus précédemment, elle a estimé que l’interdiction des vêtements cachant le visage est proportionnée au but poursuivi, à savoir la préservation du « vivre ensemble », et qu’elle peut donc être considérée comme nécessaire dans une société démocratique.

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