Freddy Roosemont © Belga

L’Institut Tahrir invite le directeur de l’Office des étrangers pour dissiper ses doutes

Le directeur pour l’Europe de l’Institut Tahrir pour les politiques au Moyen-Orient, Koert Debeuf, a invité mercredi le directeur général de l’Office des Étrangers Freddy Roosemont à venir lui-même écouter les témoignages d’expulsés soudanais, dont ce dernier avait, mardi, remis la véracité en question.

« J’invite M. Roosemont à venir écouter ces témoignages, et je suis sûr que ses doutes disparaîtront entièrement », a indiqué M. Debeuf, dont l’organisation non gouvernementale avait recueilli des récits de maltraitances voire de tortures qu’auraient subies des Soudanais expulsés de Belgique, à leur retour à Khartoum.

De nouveaux témoignages continuent de parvenir à l’Institut, a ajouté M. Debeuf. « La récolte des (premiers) témoignages a pris six semaines au total, mais d’autres récits continuent de rentrer. Ces personnes continuent de communiquer, surtout parce qu’elles sont paniquées et ont besoin d’aide. »

M. Debeuf, ancien porte-parole de Guy Verhofstadt lorsqu’il était Premier ministre, réfute par ailleurs les accusations de partialité portées par M. Roosemont. « Qu’est-ce que cela signifie? Quand on travaille pour les droits de l’Homme, on se fait toujours accuser de partialité. Dans tous les pays où nous sommes actifs, nous entendons de telles accusations. »

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