Theo Francken © BELGA

« L’imam de Dison » a 30 jours pour quitter la Belgique ou il sera expulsé

Shayh Alami, connu comme « l’imam de Dison », a vu son recours rejeté par le Conseil du contentieux des étrangers, rapportent les titres Sudpresse samedi.

Le secrétaire d’Etat à la Migration Theo Francken (N-VA) a dès lors signé un ordre de quitter le territoire à son encontre, assorti d’une interdiction d’entrer en Belgique pendant dix ans.

L’imam s’est fait connaître pour ses prêches salafistes appelant au djihad.

Deux arrêtés d’expulsion avaient déjà été pris en juillet 2015 et mars 2016, mais M. Alami avait dans les deux cas introduit un recours suspensif. Ceux-ci ayant été rejetés, plus rien ne s’oppose à l’expulsion de l’imam vers les Pays-Bas, dont il est ressortissant.

Il dispose de 30 jours pour quitter le territoire sur base volontaire, faute de quoi il sera interpellé, placé dans un centre fermé, puis expulsé de force.

M. Alami peut toujours aller en cassation, mais ce pourvoi n’est pas suspensif.

« Le gouvernement a fait preuve d’improvisation »

Yvan Ylieff, bourgmestre de Dison, a été informé de la décision prise par le Conseil du contentieux des étrangers.

« Je regrette que le gouvernement ne soit pas en mesure de faire appliquer plus vite une décision prise pour la première fois en juillet 2015. Le gouvernement a fait preuve d’improvisation dans la gestion de ce dossier », a commenté Yvan Ylieff.

Cette décision ne concerne que l’imam et pas sa famille qui pourrait, elle, continuer de séjourner à Dison.

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