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L’extrême droite francophone n’est plus présente que dans 20 communes

Le nombre de listes que l’on peut qualifier d’extrême droite a fortement diminué en Belgique francophone depuis les dernières élections communales il y a six ans, rapporte mardi La Libre Belgique sur base de données émanant de l’observatoire belge de l’extrême droite « Résistances ».

A Bruxelles et en Wallonie, seules 24 listes locales ont au total été déposées pour le prochain scrutin. Elles sont réparties inégalement dans 20 communes différentes alors que la Wallonie compte 262 communes et la Région bruxelloise, 19.

En 2006, l’extrême droite avait pu se présenter dans 33 communes wallonnes et bruxelloises. « Sa présence a donc été drastiquement revue à la baisse », constate La Libre Belgique. »A Bruxelles et en Wallonie, 7 formations, partis ou groupuscules d’extrême droite se présenteront aux électeurs le 14 octobre prochain », relève Manuel Abramowicz, coordinateur de Resistances.be, le journal web de l’observatoire.

On trouve ainsi le FN ASBL, c’est-à-dire le FN « canal historique » (qui se présente aussi sous le nom de LEPEN), la Fédération des nationalistes wallons (FNW), Démocratie nationale, Nouvelle Wallonie Alternative (l’un des héritiers du FN belge), Nouvelle Alliance Francophone (à Saint-Ghislain uniquement), Nation et, enfin, Wallonie d’abord. » « En Wallonie, il n’y a plus que 154 candidats au total dans les communes qui se présentent sous l’une des bannières de l’extrême droite, contre 226 en 2006 », souligne encore Manuel Abramowicz.

Avec Belga

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