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L’examen d’entrée risque d’éliminer d’excellents futurs médecins

Un tiers des étudiants en médecine ayant obtenu des notes « médiocres » au début de leur cursus ont terminé leurs études parmi les meilleurs, selon une enquête réalisée par des chercheurs de l’ULB et de l’UMons que Le Soir relaie lundi.

La Fédération Wallonie-Bruxelles est dans l’obligation d’organiser un examen d’entrée pour les études de médecine dès la rentrée 2017 en raison de la limitation des numéros Inami imposée par le fédéral.

Selon l’étude publiée dans la dernière édition d’Acta Academia, les résultats des étudiants en sciences dures (mathématiques, chimie, physique) sont très peu prédictifs des résultats obtenus au terme de la dernière année de stages et des compétences cliniques.

Ainsi, un groupe d’étudiants ayant obtenu des notes tout juste satisfaisantes dans les matières scientifiques de base en première année a terminé en tête des résultats de fin de formation, selon l’enquête.

Pour les auteurs de cette recherche, cela signifie que la sélection des étudiants ne peut valablement se baser sur l’examen de matières prérequises, dont le contenu est très peu prédictif des compétences nécessaires pour faire un bon médecin en fin de formation.

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