Didier Reynders s'exprimait en lieu et place de la ministre de l'Energie, Marie-Christine Marghem, présente à Bonn pour la COP23. © BELGA

L’étude d’Elia ne remet pas en cause la sortie du nucléaire

L’étude d’Elia ne remet pas en cause la loi de sortie du nucléaire, a fait remarquer jeudi le vice-premier ministre Didier Reynders à la Chambre, qui s’exprimait en lieu et place de la ministre de l’Energie, Marie-Christine Marghem, présente à Bonn pour la COP23. L’accord de gouvernement se réfère d’ailleurs au cadre de sortie fixée à 2025, a-t-il ajouté.

A la suite de la publication de l’étude, la N-VA s’est prononcée en faveur de la prolongation au-delà de 2025 de deux réacteurs nucléaires, ce qui implique de changer la loi de sortie du nucléaire de 2003. Dans la majorité, le CD&V et l’Open Vld ont pris leurs distances à l’égard de leur partenaire nationaliste.

L’opposition a voulu connaître la position du gouvernement sur ce point. Ni la loi de sortie, ni l’accord de gouvernement ne sont remis en cause, a laissé entendre M. Reynders. L’étude constitue en revanche un rappel de la nécessité d' »avancer rapidement ». « Si l’on veut respecter la loi, il faut avancer rapidement avec une volonté d’investissement important, tant du fédéral que des Régions », a souligné le ministre.

L’opposition n’est pas tout à fait rassurée. Le sp.a a regretté le « flou » de la réponse. Lors de la discussion de la déclaration interparlementaire sur la transition énergétique adoptée lundi, la N-VA a refusé toute référence à 2025, a rappelé Raoul Hedebouw (PTB). Le cdH a quant à lui pointé du doigt l’action de la ministre fédérale de l’Energie face à la transition énergétique. « Nous avons déjà perdu trois ans », a accusé Michel de Lamotte.

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