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« L’Etat n’est pas un paillasson »

Le Vif

Le ministre en charge des Entreprises publiques a démenti, dans les pages du Standaard et de La Libre Belgique, être revenu sur sa parole en ce qui concerne le salaire de l’administrateur délégué de bpost, Johnny Thijs. « L’Etat n’est pas un paillasson », a-t-il par ailleurs affirmé.

« Pour moi, la page Thijs est tournée. Je déplore la manière dont ça s’est passé car je n’avais aucun problème à discuter avec lui. Mais à ma surprise, M. Thijs a demandé à voir le Premier ministre et lui a expliqué qu’il ne voulait pas continuer à la tête de bpost », explique Jean-Pascal Labille dans La Libre.

« Je respecte son choix… Je déplore ses propos tenus dans la presse car il n’y a jamais eu de rupture de confiance », ajoute le ministre selon qui Johnny Thijs ne voulait pas faire un mandat complet à la tête de l’entreprise postale. « Je n’ai pas le sentiment d’avoir été discourtois avec lui. Mais la conséquence de son acte a en tout cas été un problème politique. »

Dans De Standaard, le ministre affirme encore qu’il n’a jamais été question de garanties quant au salaire qui serait réservé au patron de la poste. « Je ne suis pas assez stupide pour promettre un certain montant et puis revenir dessus », assure Jean-Pascal Labille.

« C’est un honneur de travailler pour l’Etat. C’est ça mon combat: l’Etat est un actionnaire vertueux qui a toujours pris ses responsabilités. Qui était le seul à être là quand un certain Maurice de Knokke a téléphoné à un certain Didier – de Liège à l’époque, à Bruxelles aujourd’hui – pour sauver une banque? L’Etat. Je veux que l’Etat soit respecté. Ce n’est pas un paillasson », souligne enfin le ministre dans son entretien à La Libre Belgique.

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