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L’Eglise catholique sur le déclin

« La baisse de la pratique religieuse et la pénurie de vocations sont le signe de la fin d’une forme de catholicisme sociologique », lit-on dans une étude du CRISP relatée vendredi dans le journal Le Soir. La baisse de la pratique religieuse s’accélère, surtout à Bruxelles.

Les grands moments de la vie comme les baptêmes, mariages ou enterrements se font de moins en moins à l’Église. Ainsi, à Bruxelles, on recensait à peine 7,2% de mariages catholiques contre 28,4% en Wallonie et 28% en Flandre. Toujours à Bruxelles, à peine 14,8% des enfants (51,8% en Wallonie, 65,1% en Flandre) étaient baptisés et on enregistrait 22,6% de funérailles catholiques (51,2% en Wallonie, 68% en Flandre).

On dénombre aussi de moins en moins de prêtres. 2.776 prêtres dont 332 étrangers officient en Belgique et 57% d’entre-eux ont plus de 55 ans.

Le CRISP (Centre de recherche et d’information socio-politique) constate deux tendances au sein des catholiques: des croyants qui acceptent la modernité et la sécularisation de la société et d’autres qui refusent la modernité et rêvent d’un retour de la religion en Belgique, considérant qu’il s’agit d’une terre de mission.

Levif.be avec Belga

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