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L’école citoyenne ? C’est Joëlle !

Olivier Mouton
Olivier Mouton Journaliste

Lors de la présentation des voeux du CDH à la presse, lundi 12 janvier, un Benoît Lutgen version Fidel Castro dans la longueur de son discours a présenté les projets de tous ses ministres régionaux et communautaires.

Mot d’ordre : « Le CDH, c’est l’alternative. » Parmi ceux-ci, l’introduction d’un cours d’éducation à la citoyenneté à l’école, en remplacement d’une partie des cours de religion. Une façon de « réexpliquer nos valeurs ». Fin du speech. « J’espère n’avoir oublié personne », lance Lutgen. Son porte-parole, blanc d’inquiétude : « Joëlle Milquet ! » Le président rassure : « L’école, c’est Joëlle ! » Une allusion à ce hashtag apparu dans les réseaux sociaux pour railler son omniprésence et sa capacité à phagocyter bien des dossiers.

Cela dit, Joëlle Milquet n’a guère dû entendre : fidèle à son habitude, elle a assisté à ces voeux en coup de vent, avant de présenter le soir-même sur les plateaux télé son plan de lutte contre la radicalisation à l’école. Un effet d’annonce : le cours de citoyenneté en question ne sera effectif au mieux qu’à la rentrée 2016, faute d’une formation ad hoc des profs. Et dans le seul réseau officiel. Qui ne représente que 35 % des élèves en secondaire.

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