Geert Bourgeois, ministre-président flamand. © Belga

L’avenir rend le Flamand pessimiste

L’index de satisfaction du Flamand a légèrement augmenté ces dernières années, révèle la 22e édition du « VRIND » (Indicateurs régionaux flamands).

Cette satisfaction a augmenté en 2013 en ce qui concerne les revenus, le logement et les contacts sociaux. Les Flamands affichent toutefois un certain pessimisme à l’égard de l’avenir: trois quarts d’entre eux s’attendent à ce que la génération suivante connaisse une situation plus difficile. Ils sont 7 sur 10 à penser qu’ils devront se débrouiller tout seul pour leur pension et à peine un sur quatre croit que la qualité de l’environnement s’améliorera. Et 30 pc des étudiants craignent de ne pas trouver d’emploi à l’isse de leurs études.

« La Flandre a un standard de vie très haut, si l’on considère tant son PIB que le revenu des familles mais il reste un certain nombre de points difficiles. Il ne faut donc pas céder à l’autosatisfaction », a expliqué le ministre-président flamand, Geert Bourgeois. Si le produit intérieur brut par habitant place la Flandre à la quatrième place européenne (derrière le Luxembourg, l’Irlande et l’Autriche), l’avance se réduit chaque année, tant en termes de productivité du travail que du niveau d’éducation.

Chez les 30-34 ans, 37% des hommes et 51% des femmes disposent d’un diplôme de l’enseignement supérieur, ce qui permet à la Flandre d’atteindre l’objectif européen établi à 40% pour 2020. Par contre, la formation continue est un peu à la traîne: le taux s’élève à 7,3% pour un objectif de 10%.

Le pourcentage de surface bâtie ou aménagée (y compris, par exemple, les rues, les routes, etc.) atteint 12,9% pour une moyenne européenne d’1,8% et l’utilisation du sol ne va pas en s’améliorant, alors que croît la population. La bio-diversité se porte mal: 24 pc des espèces de plantes et d’animaux étaient en régression l’an passé.

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