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« L’avenir est à nous », clament 8.000 militants dans les rues de Bruxelles

Plus de 8.000 personnes ont répondu à l’appel du syndicat chrétien de manifester contre les mesures annoncées du contrôle budgétaire. Le cortège s’est élancé vers 14h, sous le soleil, de l’esplanade de l’Europe et est arrivé vers 15h30 pour les discours.

La manifestation multigénérationnelle était emmenée par les représentants des jeunes. Au son des « Peeters, t’es foutu, la jeunesse est dans la rue » ou encore « Michel, sois Galant, il est temps de foutre le camp », les jeunes CSC et les syndicats étudiants Unécof et Fef ont guidé les milliers de militants.

Au milieu de l’assemblée verte, étaient aussi présents des militants du PTB, des jeunesses cdH, socialistes et écologistes ou encore des membres des mouvements citoyens Tout Autre Chose/Hart boven Hard. « L’avenir est à nous et pas au 1% », a clamé Ludovic Voet, président des Jeunes CSC en fin de manifestation. « Nous avons des alternatives à toutes les réformes anti-sociales entamées », a-t-il affirmé dénonçant un « gouvernement qui pique dans la caisse de la sécurité sociale pour le reverser en cadeau aux entreprises ».

Le représentant des jeunes a dénoncé l’absence « d’une politique de création d’emplois », pourtant leitmotiv du gouvernement Michel. « Nous ne voulons pas de l’intérim pour seul avenir », a-t-il encore déclaré avant de mettre en garde les autorités. « Le gouvernement a un plan et pense que rien ne peut l’arrêter. Mais la jeunesse ne lâchera rien. » « Une société qui ne croit pas dans sa jeunesse est une société en train de mourir », a conclu Ludovic Voet.

Les représentants des syndicats étudiants Unécof et Fef ont également exigé que « la jeunesse redevienne une priorité » et dénoncé un « gouvernement sourd » à leurs alternatives.

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