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L’armée recrute

La Défense prévoit de recruter 700 militaires cette année, un chiffre sérieusement revu à la baisse par rapport aux années précédentes en raison des économies qui touchent ce département et bien inférieur aux 1.360 engagements encore évoqués en décembre dernier, a-t-elle annoncé vendredi.

Il s’agira de 320 volontaires (soldats et matelots), de 260 sous-officiers et de 120 officiers. Comme les années précédentes, « 2015 offre une large gamme de fonctions intéressantes, allant de soldats et matelots, à techniciens et infirmiers, jusqu’à contrôleurs aériens, pilotes, médecins et pharmaciens », a précisé la Défense dans un communiqué. « La Défense est et restera l’un des plus importants employeurs de ce pays. Même en des temps budgétairement difficiles, nous continuons à recruter à un niveau élevé. En 2015, nous offrons, à pas moins de 700 jeunes gens, des perspectives de carrières excitantes dans une organisation active au niveau international et ayant un rôle sociétal important vu qu’il s’agit de la sécurité de personnes ici et ailleurs dans le monde », a déclaré le ministre de la Défense, Steven Vandeput (N-VA), cité par le communiqué. Le chiffre de 700 est toutefois en recul. En 2013 – qui avait été une année record -, 1.700 places avaient été ouvertes, dont 175 pour des officiers, 515 pour des sous-officiers et 855 pour des soldats et matelots, ainsi que pour 130 civils. En 2014, 1.400 places avaient été prévues. En décembre, M. Vandeput avait encore évoqué un recrutement pour 2015 de 1.360 personnes toutes catégories confondues (officiers, sous-officiers et volontaires). Il a indiqué cette semaine à l’agence BELGA avoir voulu favoriser l’engagement de volontaires pour permettre le rajeunissement de l’armée, dont l’opérationnalité est menacée par la moyenne d’âge élevée. Et dès 2018, de 1.400 à 1.700 militaires partiront à la retraite chaque année. La Défense a été soumise – comme tous les départements fédéraux – à de sérieuses coupures budgétaires par le gouvernement Michel 1er. Elle a appris fin octobre qu’elle devrait économiser cette année environ 220 millions d’euros et que les restrictions se poursuivraient jusqu’en 2019, pour atteindre un montant cumulé de près d’1,6 milliard d’euros sur la durée de la législature.

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