La présidente de chambre à la cour d'appel de Bruxelles, Karin Gérard. © Belga

L’agression de la magistrate Karin Gérard n’est pas confirmée par l’enquête

L’enquête ouverte après l’agression présumée de la présidente de chambre à la cour d’appel de Bruxelles, Karin Gérard, ne permet pas de confirmer les déclarations de la victime, selon la porte-parole du parquet de Bruxelles, Ine Van Wymersch.

« Les éléments matériels obtenus par l’enquête ne permettent pas, à ce stade, de confirmer les déclarations de la victime », a-t-elle précisé. L’affaire n’est pas encore classée sans suite. La conclusion définitive quant à l’orientation à donner à ce dossier doit encore être arrêtée.

Selon les procédures, le parquet pourrait décider d’ouvrir une enquête contre la magistrate. Karin Gérard avait déclaré avoir été victime d’une agression le mardi 5 janvier dernier à la sortie du Palais de Justice. Elle avait décrit les auteurs présumés comme trois individus de type slave. Elle avait fait état de blessures – un nez fracturé, une lèvre suturée et une commotion cérébrale – et du vol de ses bijoux.

Selon la DH, la valeur du butin se situerait entre 50.000 et 60.000 euros. L’affaire avait déclenché une polémique autour de la sécurité des magistrats. Le parquet de Bruxelles avait en réaction mené une enquête.

La DH évoque la possibilité d’une fausse déclaration. Le quotidien avance l’hypothèse d’une mauvaise chute sous l’influence de l’alcool à la sortie d’un café, où elle se trouvait à l’heure de l’agression présumée. Il ajoute que cet incident peut avoir été suivi du vol de ses bijoux. Ces éléments ne sont pas confirmés par le parquet de Bruxelles.

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