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L’accès aux études d’enseignants sera précédé par un test de maîtrise français

L’accès aux études d’enseignants sera soumis à l’avenir à la présentation d’une épreuve de maîtrise de français, a indiqué mardi le ministre de l’Enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles Jean-Claude Marcourt.

Les résultats de ce test, obligatoire à l’inscription, ne pourront toutefois pas empêcher un étudiant de s’engager dans le parcours de formation. En cas de résultats négatifs, il sera toutefois encouragé à suivre les remédiations nécessaires pour atteindre la maîtrise du français attendue.

Interrogé mardi en commission du Parlement par plusieurs députés, M. Marcourt a tracé les grandes lignes de la réforme initiale des enseignants.

Annoncée sous la précédente législature déjà, cette réforme vise à étendre à 4 années, contre 3 actuellement, la formation des instituteurs de maternelle, de primaire et de secondaire inférieur. Le projet de décret sera adopté par le gouvernement dans les semaines à venir, a-t-il ajouté.

Le nouveau régime s’appliquera théoriquement dès la rentrée de septembre 2019. Les candidats profs suivront alors 3 années de bachelier de transition qui seront suivies d’une année de master (60 crédits).

Cette année servira à affiner leurs compétences en fonction du niveau d’enseignement auquel ils se prédestinent (maternel, primaire ou secondaire inférieur), ainsi que des disciplines qu’ils seront amenés à enseigner.

Selon M. Marcourt, cette extension à 4 années de formation « constitue une étape pour le passage à 5 ans », a-t-il dit, mais sans préciser de calendrier.

Pour les profs du secondaire supérieur, ceux-ci devront toujours être titulaire d’un master (5 ans), complété par une agrégation qui sera portée à 60 crédits, pour pouvoir enseigner.

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