Kris Peeters © BELGA

Kris Peeters: « Je ne me suis pas enfui, je ne suis pas revenu »

Le Vif

Le vice-premier ministre Kris Peeters (CD&V) a déclaré à Radio 1 que son parti continuait à défendre la taxe sur les plus-values sur action. Il ne regrette pas du tout son attitude de lundi soir. « Je ne me suis pas enfui, je ne suis pas revenu. »

Interrogé par Radio 1, Kris Peeters est revenu sur les discussions budgétaires, reprises depuis la « crisette » de mardi provoquée par son départ. Entre-temps, il y aurait un accord sur le budget, mais pas encore sur les réformes planifiées.

« Il reste des noeuds à trancher », a déclaré Kris Peeters, qui a laissé entendre que la taxe sur les plus-values sur action est toujours sur la table. « Il est clair pour tout le monde que nous accordons de l’importance à une fiscalité équitable, et j’espère que les autres partis au sein du gouvernement trouveront une solution en concertation avec nous. »

Peeters ne baisse pas le ton. « Nous verrons le résultat, mais nous partons du principe que les autres partis se rangeront à notre avis. »

Les chrétiens-démocrates effectuent un forcing sur le dossier parce qu’il est très improbable que le gouvernement instaure une réforme dans ce sens lors des prochaines négociations budgétaires. Il faut toutefois ajouter que la grande réforme proposée par CD&V a également peu de chances d’aboutir parce que la réforme finale fera partie d’un compromis plus important.

Peeters ne regrette pas du tout sa façon d’agir. « Je ne me suis pas enfui », a-t-il dit. Quand le présentateur lui a rétorqué qu’il n’était pas revenu, le ministre a répondu, « c’est vrai ». Il a souligné qu’il a travaillé les heures où il n’était pas au Lambermont. (JH)

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