Bart De Wever entend bien faire de la N-VA "le grand" parti populaire flamand. © MAARTEN DE BOUW/ID PHOTO AGENCY

« Knack s’est mis au niveau de la presse de caniveau et j’en tiendrai compte »

« Knack s’est mis au niveau de la presse de caniveau et j’en tiendrai compte », a affirmé le président de la N-VA Bart De Wever dimanche sur les ondes de Radio 1 (VRT). Jeudi, l’hebdomadaire flamand avait révélé que la ministre du nord du pays Liesbeth Homans (N-VA) avait entretenu une relation amoureuse avec Tom Meeuws (sp.a) entre 2013 et 2015.

Bart De Wever ne refusera pas forcément de donner des interviews à Knack. « Mais un journal de caniveau doit être traité comme un journal de caniveau et non comme un magazine politique sérieux. Ce qui s’est passé est odieux », a-t-il précisé.

Intitulé « Pourquoi la N-VA veut détruire Tom Meeuws », l’article en cause fait un lien entre la relation passée de Liesbeth Homans avec le président des socialistes anversois et les attaques dont ce dernier est l’objet.

La justice anversoise mène actuellement une enquête judiciaire sur Tom Meeuws pour de possibles falsifications de factures lorsqu’il dirigeait la zone anversoise de l’entreprise de transports publics De Lijn.

Le secrétaire général de l’association flamande des journalistes (VVJ), Pol Deltour, a défendu Knack, estimant qu’il avait mis au jour un « fait pertinent » que la presse est en droit de relayer dans un cadre adéquat et avec la retenue nécessaire.

Mais pour Bart De Wever, considérer que l’affaire est pertinente sur le plan politique est tout simplement « ridicule ». « Si l’on suit ce raisonnement et que l’on doit savoir avec qui les gens dorment pour comprendre ce qu’ils font, cela vaut-il aussi pour les journalistes? Si nous commençons comme ça, il n’y a plus de limites! »

Pour le chef de file des nationalistes flamand, la presse est tombée à un niveau « jamais atteint auparavant ».

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