La présidente de chambre à la cour d'appel de Bruxelles, Karin Gérard. © Belga

Karin Gérard engagera des procédures « contre ceux qui ont porté atteinte à sa réputation »

Réagissant aux informations parues dans la presse ce mercredi mettant en doute ses déclarations au sujet d’une agression dont elle affirme avoir été victime le 5 janvier dernier, la présidente de chambre à la cour d’appel de Bruxelles Karin Gérard réaffirme, via ses avocats, « de la manière la plus solennelle qui soit », avoir été victime d’un vol et d’une agression d’une rare violence.

Ses avocats ont été chargés d’engager des procédures en dommages et intérêts « contre tous ceux, et en particulier les organes de presse, qui ont profité de l’occasion pour porter gravement atteinte à sa réputation ».

Me Jean-Pierre Buyle et Me Marc Uyttendaele déposeront également plainte avec constitution de partie civile, au nom de leur cliente, pour violation du secret de l’instruction.  » Les articles publiés (…) se fondent sur des informations parcellaires et tronquées retirées du dossier répressif », affirment-ils.

« S’il est possible que, en l’état actuel de l’enquête, il n’a pas encore été possible de déterminer avec exactitude quand et comment les faits se sont déroulés, ni d’identifier des suspects, cela ne peut remettre en cause la réalité de l’agression et du vol », ajoutent-ils.

L’enquête ouverte après l’agression présumée de la présidente de chambre à la cour d’appel de Bruxelles, Karin Gérard, ne permet pas de confirmer les déclarations de la victime, avait indiqué mecredi matin la porte-parole du parquet de Bruxelles, Ine Van Wymersch. La cour d’appel avait, quant à elle, souligné que l’enquête n’est pas terminée, déplorant « que certains journalistes présentent les éléments qui leur ont été rapportés ainsi que les suppositions qu’ils en déduisent comme des faits accomplis ».

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