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Justice: encore 10.000 dossiers des années 1990 à traiter

Plus de 10.000 affaires criminelles ouvertes dans les années 1990 ne sont toujours pas finalisées, selon des chiffres du Collège des procureurs généraux publiés samedi dans les quotidiens De Tijd et L’Echo.

Le plus gros arriéré se trouve à Liège (3.235 cas), suivi par Mons (2.742), Anvers (2.231), Bruxelles (2.106) et Gand (153). Le Conseil des procureurs se pose des questions et a demandé à ce que tous les bureaux mettent de l’ordre dans leurs fichiers, explique Anita Harrewyn, procureur général de Gand. « Est-ce qu’on a oublié de clôturer le dossier dans l’ordinateur? N’a-t-on jamais retrouvé l’auteur d’un homicide? Des fichiers ont-ils été fusionnés avec d’autres? Ou la procédure traîne-t-elle vraiment? « . Parmi ces dossiers on dénombre une vingtaine de très vieux dossiers, toujours en attente, notamment des cas de fraude bien connus comme le dossier Beaulieu, qui remonte à 1990 et pour lequel la procédure n’a même pas encore commencé. La ministre de la Justice, Annemie Turtelboom, souligne pour sa part que l’arriéré judiciaire est une priorité depuis 2009 en ce qui concerne les cas de criminalité et que les délais de traitement tendent à s’améliorer.

Avec Belga

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