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Johan Vande Lanotte veut soigner l’image de la Belgique à l’étranger

Alors qu’on discute ferme de (con)fédéralisme, Johan Vande Lanotte plaide pour un roadshow de la Flandre, Bruxelles et la Wallonie à l’étranger pour convaincre les investisseurs de venir s’installer en Belgique.

La tête de liste du sp.a au Sénat Johan Vande Lanotte a réclamé mercredi que les gouvernement flamand, wallon et bruxellois s’engagent, après la formation d’un nouveau gouvernement, dans une tournée à l’étranger afin de promouvoir la Belgique comme pays d’investissements pour les entrepreneurs.

M. Vande Lanotte a lancé cette idée à l’occasion d’une visite dans une entreprise à Malines, en marge de la présentation de propositions en faveur de l’emploi des jeunes. « L’image de la Belgique comme terre d’investissement s’est dégradée du fait de l’instabilité politique », constate-t-il, évoquant de récents rapports sur l’attractivité du pays.

Des propositions pour la mise à l’emploi des jeunes

Concernant l’emploi des jeunes, M. Vande Lanotte insiste sur l’expérience. Il propose de faire évoluer la période d’attente avant l’accès aux allocations de chômage en une « période d’expérience au travail ».

Concrètement, les services régionaux qui estiment ne pas pouvoir amener un jeune à l’embauche endéans les neuf mois du stage d’attente doivent lui chercher activement un stage en entreprise. Le montant que le jeune recevrait au titre d’allocation d’attente servirait de subside à l’emploi. L’allocation d’attente activée serait attribuée pendant un an. Le jeune se voyant proposer un stage devrait l’accepter, tout comme une éventuelle offre d’emploi adéquate par après. L’employeur ne serait pas obligé d’embaucher systématiquement le jeune stagiaire, mais s’il s’avérait qu’il ne propose jamais de contrat d’embauche, l’employeur pourrait être sanctionné.

LeVif.be, avec Belga

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