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Jean-Marie Tinck se dit incapable d’avoir pu participer aux Tueries du Brabant

Le Vif

Jean-Marie Tinck a accordé, au lendemain de sa libération, une interview à la RTBF dans laquelle il reconnaît être un homme violent mais affirme être incapable d’avoir pu se rendre coupable d’actes tels que ceux posés lors des Tueries du Brabant. Il dit avoir menti et s’être attribué une implication dans ces faits pour tenter de redorer l’image qu’il avait de lui-même.

« J’étais moniteur de voile et je voulais être autre chose que cela. Cette rancoeur a fini par me guider vers le mensonge. J’ai raconté que j’étais ancien militaire et que j’avais suivi quelques formations. Les gens ont alors commencé à faire attention à moi. Plus je m’enfonçais dans le mensonge, plus on m’écoutait », précise-t-il à la RTBF.

Lors des interrogatoires par la police, il se rend compte qu’il est allé trop loin. « On m’a mis 28 assassinats sur le dos dès le premier interrogatoire. On me parlait d’agressions et d’assassinats. Je ne m’y attendais pas. Je leur ai dit qu’ils se trompaient de personne », explique-t-il.

« J’ai tué un homme par le passé », reconnaît-il au micro de la RTBF. « C’était une bagarre d’homme à homme. Je suis connu comme violent. Mais ce genre d’actes, j’en suis incapable », conclut-il.

Jean-Marie Tinck a quand même pu révéler des choses aux enquêteurs. « J’ai connu quelqu’un en prison qui m’a fait une confidence. C’était en 1995. J’ai transmis ces informations à la justice. Cet homme en savait beaucoup. »

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