Jean-Claude Camus, en 2009. © Reuters

Jean-Claude Camus prépare-t-il son exil fiscal en Belgique ?

Jean-Marc Damry
Jean-Marc Damry Rédacteur au Vif L'Express

Figure aussi emblématique qu’incontournable dans la production d’artistes et de spectacles (Johnny Halliday, Michel Sardou, Sheila, Patrick Bruel, Lara Fabian, Florent Pagny, pour ne citer qu’eux), Jean-Claude Camus (76 ans) vient tout juste de porter sur les fonts baptismaux la société « Nelson Brussels Cie », au coeur du coeur de Bruxelles, rue de l’Etuve, à un jet de pierre du célèbre Manneken Pis.

Si le nom choisi pour dénommer la société fait référence à une de ses dernières productions (la pièce « Nelson » est actuellement jouée au Théâtre de la porte Saint-Martin à Paris, avec Chantal Ladsou en vedette principale), l’examen plus attentif de l’objet social de la sprl « Nelson Brussels Cie » est cependant on ne peut plus clair : « La société a pour objet, tant en Belgique qu’à l’étranger, toutes activités et opérations d’une société d’investissement et de holding, l’acquisition, la cession et la détention de toutes actions, obligations, tous autres titres ou valeurs mobilières, droits et biens meubles et immeubles, et, de manière générale, tous intérêts dans des investissements meubles ou immeubles. La société pourra, notamment, réaliser des opérations sous le régime de marchand de biens et s’occuper de la gestion et de mise en valeur de patrimoines immobiliers« .

Autre élément à souligner, Jean-Claude Camus s’est offert les services de Didier Grégoire (CMS De Backer), un avocat spécialisé en fiscalité avec une longue expérience en organisation patrimoniale, également connu pour aider des riches familles françaises à s’installer en Belgique… Certes, le capital de la société est des plus limités, 18.600 € en l’occurrence. Mais ce n’est peut être là qu’un début…

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