© Belga

Javaux plaide pour la montée au jeu du CD&V

Le coprésident d’Ecolo, Jean-Michel Javaux, verrait bien un CD&V, le cas échéant accompagné d’un francophone, prendre ses responsabilités dans l’engagement de négociations sur une réforme de l’Etat.

« Cela pourrait être une bonne piste que ce soit un CD&V avec un francophone. L’idée est de pouvoir faire son chemin, notamment sur la reconnaissance de Bruxelles », a-t-il indiqué mercredi sur La Première (RTBF).

Le CD&V montera-t-il au front ?


Les partis francophones n’ont pas caché ces derniers temps leur étonnement face à des prises de position du CD&V qu’ils ont considérées comme une remise en cause de la Région-Capitale.

Par ailleurs, dans certains partis, on faisait remarquer ces dernières heures que le PS, la N-VA, le MR et le sp.a s’étaient déjà avancés, le tour étant venu pour le CD&V de monter au front. Mardi, un tel scénario était toutefois resté en suspens, la N-VA ayant manifesté la volonté d’être à la manoeuvre.

Au lendemain dela remise au roi du rapport définitif de l’informateur Didier Reynders, on reste dans l’expectative d’une initiative du Palais.

Le souverain pourrait, dans un premier temps, réorganiser une série de consultations de présidents de partis. Au Palais, on ne laissait rien deviner quant à l’évolution de la gestion de la crise institutionnelle. Aucune personnalité n’est attendue au château de Laeken ce matin.

Pour Jean-Michel Javaux, cette phase de temporisation ne doit pas être vue comme un malaise. « Il y a tous les contours pour se mettre autour d’une table et négocier une réforme de l’Etat », a-t-il fait observer, estimant qu’il conviendra « d’associer un maximum de partis constructifs » à cet exercice.

Les Verts veulent rester autour de la table A cet égard, il a une nouvelle fois réitéré la volonté des écologistes flamands et francophones d’être autour de la table, comme cela a été le cas jusqu’ici. Il a également rappelé que la volonté de partis flamands comme le CD&V et la N-VA avait toujours été de régler les problèmes institutionnels avant de s’attaquer à la formation du gouvernement.

Selon le coprésident d’Ecolo, c’est dans cet esprit qu’il faut analyser les résultats de la mission de Didier Reynders, intervenue après d’autres échéances, la préformation sous l’égide d’Elio Di Rupo, et la conciliation de Johan Vande Lanotte. L’engagement de Didier Reynders a permis à chacun de confirmer qu’il ne voulait pas d’élections et qu’il ne voterait pas la dissolution des Chambres. Par ailleurs, les deux partis vainqueurs des élections se sont reparlé et chacun a fait connaître sa volonté d’aboutir même s’il n’y aura pas de « confiance aveugle », a souligné M. Javaux.

Le Vif.be, avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire