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Jambon et Francken disent avoir reçu des menaces de mort

Le ministre de l’Intérieur, Jan Jambon (N-VA), a affirmé dimanche « avoir reçu une lettre manuscrite le menaçant de mort », ajoutant que le secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration, Theo Francken, avait également été visé par des menaces.

M. Jambon a précisé à la chaîne de télévision flamande VTM que cette lettre, postée à Liège et qui a abouti à la police fédérale d’Arlon, était signée par un « musulman extrême ». Le vice-Premier ministre a ajouté qu’il n’avait pas donné suite à une offre pour une protection supplémentaire. Contrairement à son collègue Theo Francken, qui l’a acceptée de la part de la police locale de Lubbeek, où il habite, en invoquant le fait qu’il a deux jeunes enfants.

La lettre contenait, selon M. Jambon, le conseil adressé à lui-même et à M. Francken de quitter le territoire belge, faute de quoi leur vie serait menacée. Le ministre de l’Intérieur a ajouté qu’il avait reçu le conseil de ne pas banaliser cet incident et que le danger était « réel ».

L’Organe de coordination pour l’analyse de la menace (OCAM) poursuivait son analyse dimanche.

Parmi les mesures proposées aux deux membres du gouvernement fédéral figure un renforcement des contrôles par la police locale.

Mais le vice-Premier ministre a refusé cette protection accrue. « L’effet sur moi est je suis encore plus motivé pour faire mon travail » et notamment l’aspect lié à la sécurité, et « à donner à l’endiguement de la radicalisation la priorité absolue », a-t-il dit.

Dans une brève réaction adressée à l’agence BELGA, M. Francken a mis en cause l’opposition PS. « Si certains médias francophones me dépeigne comme un homophobe et un raciste parce que cela correspond à (ce que dit) l’écurie de Laurette Onkelinx (la cheffe de groupe PS à la Chambre, ndlr) et compagnie, cela donnera des idées à certains », a-t-il indiqué, assurant « avoir été élu pour faire son travail ».

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