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Italie: pour Berlusconi, son parti est « absolument uni »

Le Vif

L’ex-chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a démenti jeudi toute désunion au sein de son parti, au lendemain de son revirement provoqué par une rébellion de certains de ses lieutenants.

« Je vois un parti absolument uni, avec quelques différences internes », a dit le Cavaliere aux journalistes. « Nous avons maintenant des personnalités qui voient les choses différemment face à certaines questions. »

Berlusconi, 77 ans, avait décidé samedi dernier de retirer du gouvernement les cinq ministres appartenant à son parti, le Peuple de la liberté (PDL). Une décision qui avait provoqué un tollé et a conduit le premier ministre Enrico Letta à poser la question de confiance au Parlement.

Après la décision de plusieurs membres du parti de soutenir le gouvernement que le magnat des médias voulait faire tomber, M. Berlusconi avait finalement décidé de voter la confiance. Certains élus PDL envisagent de former leur propre groupe à la Chambre des députés et au Sénat.

Ce vendredi, une commission du Sénat se réunit pour évoquer une possible déchéance du Cavaliere après sa condamnation définitive le 1er août dernier à une peine de prison pour fraude fiscale. La commission pourrait voter le jour même mais cette décision doit être soumise ensuite au Sénat en assemblée plénière.

A ce sujet, M. Berlusconi a déclaré une nouvelle fois vendredi que cette sentence était « indigne et basée sur rien », et qu’elle s’inscrivait « dans une opération destinée à éliminer le leader du centre-droit ».

Il a aussi déposé un recours auprès de la Cour européenne des droits de l’homme à propos d’une loi anti-corruption adoptée l’an dernier en vertu de laquelle il pourrait être expulsé du Sénat.

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