Inter-Environnement réclame un péage urbain à Bruxelles

Inter-Environnement Bruxelles (IEB) réclame l’instauration dans les meilleurs délais d’un péage urbain dans la capitale dans le cadre d’un plan de mobilité.

Selon la fédération des associations environnementales, les recettes qui en seraient tirées permettraient d’augmenter significativement les investissements dans les transports en commun et de soutenir les modes doux de transport (piétons et cyclistes).

Selon une étude du bureau STRATEC commandée par le gouvernement régional précédent, les recettes générées s’élèveraient à 1 milliard d’euros par an dans une hypothèse à 12 euros par jour et de 500 millions dans une hypothèse à 3 euros par jour.

« Trois fois plus de nouveaux bus et de nouveaux trams pour désengorger les boulevards bruxellois, sans toucher aux finances de la Région, ni quémander le moindre euro au fédéral, IEB considère que le gouvernement aurait tort de se priver de cette opportunité », souligne-t-elle dans un communiqué.

Un péage permettrait en outre de réduire significativement les navettes entrantes à Bruxelles et d’envisager le rétablissement de boulevards urbains à la place des tunnels actuels.

IEB désapprouve l’idée que les recettes d’un péage servent à financer la réfection de tunnels. « Les recettes d’un péage urbain ne doivent pas servir à dépenser à fonds perdus dans des infrastructures obsolètes mais à investir dans des alternatives durables », dit-elle.

La Région bruxelloise a annoncé qu’elle financerait elle-même les travaux qui doivent être réalisés dans certains tunnels devenus vétustes. Plusieurs pistes ont déjà été (ré)évoquées, dont le péage, une idée qui n’a jamais recueilli un consensus suffisant et qui a suscité il y a peu une vive opposition en Flandre.

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