Réunion entre les syndicats de la banque ING et le Premier ministre Charles Michel, ainsi que le ministre de l'Economie Kris Peeters, et les ministres-présidents wallon, Paul Magnette, flamand, Geert Bourgeois, et bruxellois, Rudi Vervoort. © Belga

ING: « La task force doit montrer qu’on peut sauver des emplois »

Afin de trouver des alternatives aux licenciements, une task force va être mise en place, a-t-il été décidé ce lundi, à l’issue d’une réunion entre les syndicats de la banque ING et le Premier ministre Charles Michel, ainsi que le ministre de l’Economie Kris Peeters, et les ministres-présidents wallon, Paul Magnette, flamand, Geert Bourgeois, et bruxellois, Rudi Vervoort, ce lundi.

« Nous avons la volonté de travailler ensemble. Nous pensons que des alternatives doivent être trouvées. Une task force permettra d’épauler les syndicats et de leur fournir une expertise pour formuler des alternatives afin de limiter les licenciements secs », a déclaré lundi le Premier ministre, Charles Michel, à l’issue d’une réunion avec les syndicats d’ING.

Le Premier ministre, qui a eu un contact avec la direction d’ING lundi matin, a rappelé qu’il demandait « que ING prenne ses responsabilités » et que tout soit fait pour « limiter les licenciements ».

« Lorsque des banques ont été aidées par des Etats, elles doivent prendre leur responsabilité sur le plan social », a-t-il souligné. « Les travailleurs du secteur bancaire sont des gens et pas des numéros ».

Les différents gouvernements (fédéral et régionaux) se sont accordés lundi pour tenter de réduire aussi fort que possible le nombre de licenciements secs. « Nous devons tout faire pour réduire les dommages sociaux », a encore dit Charles Michel.

« La task force doit permettre de contester les calculs de la direction d’ING et montrer qu’on peut sauver des emplois », a indiqué le ministre-président wallon Paul Magnette, à l’issue de la réunion.

Enfin, le ministre des Finances, Johan Van Overtveldt, a eu un entretien, lundi, avec le CEO d’ING et a aussi participé à la réunion avec les syndicats et représentants des différents gouvernements. « C’est un jour noir pour les travailleurs d’ING. Il faut faire tout ce que nous pouvons pour les soutenir », a-t-il déclaré.

Le Premier ministre Charles Michel avait convié, lundi à 16h00, les délégués syndicaux d’ING de même que le ministre de l’Emploi et les ministres-présidents régionaux pour discuter du plan de réorganisation de la banque ING qui prévoit la perte de 3.150 emplois en Belgique dont environ 1.700 licenciements secs.

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