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Informateur, formateur… On attend le roi qui consulte toujours

On restait dans l’attente d’un signal du Palais royal jeudi après que le chef de l’Etat eut achevé la veille la consultation des présidents de partis, trois jours après le scrutin législatif du 13 juin qui a accouché de la victoire du PS et de la N-VA.

Alors que les médias évoquent les nombreuses hypothèses possibles, de la nomination d’un informateur à l’organisation d’un nouveau tour de consultations (partenaires sociaux…), la seule chose certaine à ce stade est que le roi ne prendra pas d’initiative jeudi matin.

A 13 heures, le Palais a toutefois annoncé que le roi reprenait ses audiences ce jeudi après-midi. Il semble cependant que le roi ne devrait pas reprendre un « round » de consultations par exemple en recevant les partenaires sociaux. On s’attend plutôt à quelques audiences ciblées qui devraient conduire à une nouvelle étape dans l’après-midi.

Une des hypothèses les plus souvent retenues est la désignation d’un informateur sp.a, les socialistes flamands appartenant à la plus grande famille politique. Cette hypothèse permettrait d’ouvrir la voie à la désignation à terme d’un formateur, par exemple Elio Di Rupo, certains observateurs estimant qu’il a aujourd’hui le meilleur profil pour devenir premier ministre.

Mais le sp.a ne semble guère enthousiaste à la désignation d’un des leurs comme informateur, le nome le plus régulièrement cité étant celui de Johan Vande Lanotte. Il a perdu un siège aux élections et même s’il n’a pas été emporté comme d’autres par le tsunami N-VA, il reste un petit parti. Prendre les choses en main n’est pas « forcément de notre responsabilité », commentait jeudi matin sur La Première (RTBF) Bruno Tobback, chef de groupe sortant à la Chambre. Ce dernier préfère voir « les deux grands partis » vainqueurs des élections prendre les initiatives nécessaires.

Levif.be avec Belga

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