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Incendie dans les maisons passives : précisions

A la suite des articles parus il y a quelques jours dans la presse sur les importants risques d’incendie dans les maisons passives, la Plate-forme Maison Passive (PMP) a tenu à apporter quelques précisions. De son côté, le président de la Fédération royale des corps des sapeurs pompiers de Belgique, Marc Gilbert, plaide pour une consultation et lance un appel aux différents niveaux de pouvoir pour réviser la solution.

La Plate-forme Maison Passive (PMP) , via son site internet, a expliqué, que le point de départ d’un foyer d’incendie est d’abord lié au contenu d’une habitation, plutôt qu’à son éventuel caractère passif ou de l’épaisseur d’isolation des murs.

Les premiers résultats d’une étude supervisée par Hervé Breulet de l’ISSeP (Institut scientifique de service public) révèlent que le temps d’évacuation pour les habitants d’une maison passive est équivalent à celui d’une maison dite « traditionnelle ».

Le président de la Fédération royale des corps des sapeurs pompiers de Belgique, Marc Gilbert, approuve l’existence des maisons passives quant à leur gain d’énergie mais il se pose des questions sur la sécurité du personnel intervenant dans ce type d’habitation. « La présence massive d’isolants a pour conséquence qu’en cas d’incendie, la chaleur est très importante et emprisonnée à l’intérieur », explique Marc Gilbert.

Ce dernier regrette que les pompiers ne soient pas consultés avant l’élaboration de nouvelles technologies comme les maisons passives et lance un appel aux différents niveaux de pouvoir pour réviser la solution, faute de quoi « on risque de perdre des pompiers ».

Le Vif.be, avec Belga

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