Yvan Mayeur. © THIERRY ROGE/BELGAIMAGE

« Il n’y a pas de scandale du Samusocial », estime Yvan Mayeur dans son livre confessions

Dans un livre intitulé « Yvan Mayeur, Citoyen de Bruxelles », l’ancien bourgmestre de la Ville de Bruxelles, emporté par les remous politico-médiatiques provoqués par le dispositif d’attribution des jetons de présence au Samusocial, revient sur ce « scandale », qui n’en est pas un selon lui. Sudpresse en publie samedi des extraits.

« Je le dis clairement: il n’y a pas de scandale du Samusocial (¿) Le scandale existerait bel et bien si nous n’avions pas créé le Samusocial et ne l’avions pas développé jusqu’à l’entreprise sociale d’envergure qu’il est aujourd’hui », y écrit l’ancien bourgmestre socialiste. Il confie au passage qu’il ne « reviendra sans doute pas » à la vie politique.

« La déferlante lyncheuse politico-médiatique » dont il a été victime dans cette affaire, « aurait pu avoir raison de moi », admet aussi Yvan Mayeur.

Selon lui, l’affaire du Samusocial, dans le cadre de laquelle il ne reconnait aucune erreur selon Sudpresse, n’était qu’un « prétexte » pour l’évincer. Il se dit ainsi victime d’un « assassinat politique » de la part notamment de Rudi Vervoort.

« Dès le début, dans cette affaire, le ministre-président a été à la fois procureur et bourreau », écrit-il. Selon Yvan Mayeur, la Région bruxelloise « peine à s’identifier dans le paysage politique » et « jalouse la Ville de Bruxelles ».

Contenu partenaire