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Il faut renforcer les effectifs policiers, estime le procureur général de Bruxelles

Le procureur général de Bruxelles, Johan Delmulle, a appelé mercredi les responsables politiques à résoudre le problème du manque d’enquêteurs au sein de la police judiciaire fédérale. Devant la commission d’enquête sur les attentats du 22 mars, il a rejoint le constat du procureur fédéral et mis quelques pistes de solution sur la table.

Le problème n’est pas récent, a fait remarquer M. Delmulle. L’homme, qui fut procureur fédéral, en fait état depuis 2002 et a attiré l’attention des ministres de la Justice et de l’Intérieur qui se sont succédé.

« Je constate aujourd’hui que toutes les solutions créatives ont été mises en oeuvre mais que le problème de capacité est resté le même, qu’il est même plus important. On parle ici d’un problème structurel et récurrent, qui doit recevoir une solution structurelle », a déclaré le magistrat.

Les dossiers de terrorisme absorbent 42% de la capacité de la police judiciaire fédérale au lieu des 15% prévus et, de ce fait, d’autres formes de criminalité sont négligées.

Parmi les pistes de solution proposées par M. Delmulle, l’une rejoint celle évoquée par le procureur fédéral Frédéric Van Leeuw la semaine passée, à savoir une unité anti-terroriste nationale et des antennes régionales.

Selon le procureur général, une capacité minimale doit être fixée pour les enquêtes liées au terrorisme, éventuellement dans un arrêté royal.

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