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« Il faut mettre fin à l’idolâtrie de la limitation des dépenses publiques »

Dans le contexte de la menace terroriste, le président du parlement bruxellois Charles Picqué (PS) a plaidé jeudi soir pour que l’on mette un terme « à l’idolâtrie de la limitation des dépenses publiques » et que l’on réinvestisse dans le renseignement et dans la police, après la baisse de 2% de la dotation aux zones de police par l’actuel gouvernement.

Dans l’immédiat, il a demandé le maintien d’effectifs de sécurité significatifs à Bruxelles, en dépit de la baisse du niveau de la menace de quatre à trois, est-il ressorti de l’entretien qu’il a accordé à La Une (RTBF), au cours de l’émission « Jeudi en prime ».

« Nous devons nous réunir pour voir comment interpréter le niveau 3 de menace qui n’a pas disparu. Le politique doit rester prudent et vigilant tant que l’on n’a pas de précision sur ce qui a justifié le passage de quatre à trois », a soutenu celui qui est aussi le bourgmestre de Saint-Gilles.

Charles Picqué a également lancé un appel à « une remise en ordre dans les messages » et au maintien d’une « unité de communication » à l’égard de la population qu’il importe de rassurer.

« Il est certain qu’il faut maintenir des effectifs (ndlr: de sécurité) significatifs sur le territoire de Bruxelles », a encore soutenu le ténor socialiste.

Interrogé sur les informations dont les bourgmestres disposent au sujet des listes de présumés djihadistes présents sur le territoire de leurs communes, le bourgmestre de Saint-Gilles en a appelé par ailleurs à ce que l’on accorde aux maïeurs un accès aux renseignements internationaux pour permettre de comparer ceux-ci à ceux, non moins « essentiels », qui sont recueillis au niveau local.

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