Zoé Genot. © Belga

Il est temps que le gouvernement bruxellois travaille en équipe (les Verts)

Il est temps que l’équipe gouvernementale bruxelloise travaille ensemble et développe une vision. C’est la conclusion que les écologistes francophones et néerlandophones bruxellois ont tiré jeudi de l’action du gouvernement Vervoort, après les trois premières années de la législature.

Selon leurs chefs de file, Zoé Genot et Bruno De Lille, la crise politique francophone n’a pas raison de l’homogénéité entre Ecolo et Groen au parlement régional. Au ministre-président bruxellois Rudi Vervoort, les deux chefs de file des Verts ont reproché de ne pas envoyer un bon signal à la population en multipliant la création d’Organismes d’Intérêt Publics (OIP) peu susceptibles d’apporter une totale transparence, en matière notamment de prévention et de sécurité, d’urbanisme, de planification, et de fonction publique. D’après eux, le ministre de la Mobilité Pascal Smet a du mal à concrétiser ses plans Taxi, Vélo, et de stationnement. La ministre bruxelloise de l’Environnement, Céline Fremault n’avance pas dans la concrétisation en janvier prochain de la zone Basse émission et ne mise pas assez sur une baisse du trafic routier. Elle ne donne pas de nouvel élan en matière d’isolation des bâtiments. Le ministre de l’Economie et de l’Emploi Didier Gosuin (DéFI) est plutôt épargné par leurs critiques: les aides à l’emploi des Bruxellois sont une bonne chose (DéFI), tout comme son évolution positive en faveur de la lutte contre la discrimination à l’embauche, mais il pourrait faire plus en faveur de la création de nouveaux emplois. Pour les écologistes, le grand magicien du gouvernement est le ministre du Budget Guy Vanhengel (Open Vld), qui annonce toujours un budget en équilibre, en écartant les travaux du métro et la rénovation des tunnels. La secrétaire d’Etat à la Sécurité routière Bianca Debaets (CD&V) n’est quant à elle nulle part dans la résolution des trente points noirs de circulation répertoriés. Son homologue de la Fonction publique, Fadila Laanan (PS) est quant à elle en froid avec les chiffres qu’elle refuse de donner au sujet du coût de la création de trois nouveaux ministères, et de flux financiers entre Bruxelles Propreté et ses filiales.

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