© BELGA/Nicolas Maeterlinck

Huytebroeck évoque la démission d’Hoyos-Deleuze et un abandon des co-présidences

Le Vif

La ministre bruxelloise sortante Evelyne Huytebroeck (Ecolo) évoque, dans un entretien publié sur le site de La Libre Belgique, une possible démission d’Emily Hoyos et d’Olivier Deleuze de la direction du parti, dans le sillage de la défaite électorale subie le 25 mai. Elle envisage aussi un abandon du système de co-présidence cher aux écologistes.

« Il faut toujours tirer les conclusions d’un scrutin. Je l’ai fait en 2003, suite à la débâcle que nous avons connue. On n’a pas démissionné immédiatement, mais après un mois de réflexions et de conclusions », affirme-t-elle, en référence à la démission du trio qu’elle formait avec Philippe Defeyt et Marc Hordies après une défaite aux législatives.

Si elle n’appelle pas clairement Emily Hoyos et Olivier Deleuze à démissionner, elle souligne qu’ils sont « prêts » à la faire. « On verra ce qu’il va se passer. En tout cas, ils ont dit qu’ils étaient prêts à le faire. Il faut – dans un délai pas trop long – définir des lignes claires par rapport à notre positionnement, notre communication et par rapport aux personnes qui incarnent Ecolo. A ce moment-là, ce sera à eux de prendre la décision », dit-elle.

« Je ne veux pas tirer sur l’ambulance, mais je les invite à prendre des décisions… comme annoncées d’ailleurs », poursuit Evelyne Huytebroeck. « A un moment donné, Ecolo doit oser se demander s’il ne faut pas juste un président, épaulé par un secrétaire politique pour Bruxelles et un pour la Wallonie. La lisibilité serait plus marquée », insiste-t-elle encore.

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