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Hausse du salaire minimum et création d’un parti de gauche, la FGTB prépare le 1er mai

A l’occasion du 1er mai, le président de la FGTB Rudy De Leeuw appelle les employeurs à relever le salaire minimum de 10%. Quant à la FGTB de Charleroi, elle a décidé de se détourner du PS et d’appeler à la constitution d’un mouvement politique à sa gauche, peut-on lire lundi dans La Libre Belgique.

Dans le journal De Morgen, Rudy De Leeuw appelle les employeurs à relever le salaire minimum de 10%. Pour un travailleur à temps plein, à partir de 21 ans, cette hausse ferait passer le salaire minimum brut de 1.472 à 1.620 euros.

Cette hausse doit permettre à certains travailleurs plus pauvres de rejoindre le niveau des travailleurs de la classe moyenne. « C’est bon pour l’économie, car ça stimule la demande », ajoute M. De Leeuw.

Un parti à la gauche du PS et d’Ecolo Le secrétaire régional de la FGTB de Charleroi Sud-Hainaut, Daniel Piron, dit ne plus croire dans la capacité du PS de défendre les intérêts des travailleurs. « La réflexion est née au sein du Comité permanent de la FGTB de Charleroi à la suite des mesures d’austérité prises par le gouvernement dans le cadre du budget 2012 », explique-t-il dans La Libre.

« Au lendemain de la grève du 31 janvier, nous avons fait le bilan de ce que nous avions obtenu. Les militants ont jugé que les avancées étaient cosmétiques », ajoute-t-il. D’après lui, les militants « ne peuvent plus entendre que ‘sans le PS, ce serait pire' ».

La FGTB de Charleroi a désormais l’intention d’interpeller l’ensemble de la gauche après les élections communales pour soumettre aux différents partis son programme. « On verra qui du PS, d’Ecolo, de la gauche radicale et de la gauche chrétienne va s’engager sur un programme politique qui correspond aux aspirations du monde du travail, de la FGTB en particulier. Après, on pourra envisager la constitution d’une force de gauche qui pourrait être le relais de notre position », précise M. Piron, ajoutant qu’une association avec le nouveau parti de Bernard Wesphael n’est pas une option. « Bernard Wesphael, il divise la gauche. Notre projet, c’est tout le contraire. Nous, nous voulons rassembler la gauche. »

Levif.be avec Belga

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