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Happart et Deom défendent leurs indemnités de départ

Le Vif

L’ancien président du Parlement wallon José Happart (PS) et l’ex-députée fédérale Valérie Deom (PS) ont défendu dimanche sur la RTBF les indemnités perçues après leur départ de leurs assemblées respectives. Dans « Mise au Point », M. Happart a insisté sur le respect du « contrat » de parlementaire. Mme Deom affirme pour sa part qu’elle utilisera l’argent à des fins caritatives.

Les indemnités de départ des parlementaires, qui alimentent les discussions politiques depuis une semaine, étaient à nouveau débattues dimanche sur le plateau de la RTBF.

José Happart, qui a perçu 480.000 euros en fin de mandat au parlement wallon, a dénoncé « le populisme de bas étage » caractérisant le débat. « Les indemnités de sortie sont dans la loi, dans le ‘contrat’ signé avec le monde politique, électeurs compris, comme pour tous ceux avant moi », a-t-il fait valoir. Il précise avoir reçu la somme mensuellement sur quatre ans, avec une retenue de 60%.

Le débat a mis en évidence les cas de deux autres mandataires PS ayant bénéficié d’indemnités discutables. Ainsi la députée wallonne Maggy Yerna, également échevine à Liège, a-t-elle remis sa démission le 1er septembre dernier. Elle devrait être l’une des dernières élues à bénéficier du régime actuel des indemnités de départ. Elle pourrait en outre prétendre à l’intégralité de sa rémunération pour le mois de septembre (8.470 euros).

L’ancienne députée fédérale Valérie Deom avait pour sa part annoncé en décembre 2012 qu’elle ne percevrait pas son indemnité, avant de discrètement changer d’avis. Dans le JT de la RTBF, elle se justifie en précisant qu’elle reversera ses 110.165 euros d’indemnités à des associations caritatives.

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