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Gwendolyn Rutten suggère un « tax-shift » flamand

La présidente de l’Open Vld Gwendolyn Rutten a appelé mercredi le ministre-président flamand Geert Bourgeois à se montrer « moins défensif » dans le débat sur le glissement fiscal (tax-shift) fédéral, suggérant même l’élaboration d’un tax-shift flamand.

« Pourquoi n’ajouterions-nous pas un tax-shift flamand au tax-shift fédéral? », a-t-elle lancé mercredi au Parlement flamand, visiblement irritée par les récentes déclarations du ministre-président flamand demandant une implication des entités fédérées dans le débat sur le glissement fiscal au niveau fédéral, dont il redoute les possibles effets sur les finances flamandes.

« Nous avons maintenant la possibilité d’abaisser et de simplifier la fiscalité sans le PS. Et vous voulez les inviter à la table? », s’est étonnée Mme Rutten. « Il est dans l’intérêt du contribuable belge que le PS ne soit pas à la table (des négociations) », a-t-elle martelé. Elle a invité le ministre-président flamand à se montrer moins défensif sur ces questions, et suggéré même d’élaborer un tax-shift flamand « avec des réductions d’ONSS ».

Le chef de groupe CD&V au Parlement flamand, Koen Van den Heuvel, s’est dit prêt à mener ce débat au niveau flamand également. Pour sa défense, le ministre-président flamand a estimé que Mme Rutten avait mal compris ses propos. « Il n’est pas dans mon intention de co-négocier un tax shift fédéral. A chacun ses moutons. Mais nous voulons avoir une vue claire sur l’impact possible d’un tax-shift fédéral sur la Flandre », a commenté M. Bourgeois.

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