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Grève à la SNCB: Peeters veut mettre les grévistes sauvages à l’amende

Les travailleurs de la SNCB qui se mettent en grève sans préavis doivent recevoir une amende comme cela a été convenu en son temps dans un protocole conclu entre la direction et les syndicats, estime le ministre de l’Emploi, Kris Peeters.

« Le protocole est très clair. Je pars du principe que la SNCB examine la façon dont elle va l’exécuter », a-t-il expliqué sur le plateau de VTM. Malgré cet avertissement, le ministre a insisté sur la nécessité de la concertation sociale pour accompagner les réformes menées par le gouvernement fédéral. « C’est absolument nécessaire que l’on discute les réformes autour d’un table et, là où c’est nécessaire, le gouvernement les adaptera », a-t-il dit. Et de préciser: « le gouvernement continuera à exécuter l’accord de gouvernement, mais en concertation ».

De son côte, la présidente de la CGSP flamande s’est montrée sévère envers ses collègues francophones . « Nous avons des statuts qui doivent être respectés par chacun, de A à Z. Ça ne s’est pas produit », a-t-elle regretté sur le plateau de l’émission « De Zevende Dag ». « Annoncer de la sorte une grève générale, comme ça a eu lieu mercredi soir, c’est contreproductif et ça ne fait pas avancer les choses. »

Le protocole prohibe les grèves sauvages et les assortit d’amendes infligées aux contrevenants. Il revient à la direction de se prononcer, a souligné Mme Reniers qui a fait remarquer que des exceptions étaient prévues.

Si la direction devait infliger ces amendes, le syndicat examinera si les motivations de la décision sont correctes. « Et si c’est correct, il en sera ainsi », a-t-elle ajouté.

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