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Grève à Belgocontrol : « Cela crie vengeance »

Le président de l’aéroport de Bruxelles, Marc Descheemaeker, a exprimé mercredi sa colère à propos de l’action entreprise par les contrôleurs aériens. « Cela crie vengeance », a-t-il déclaré sur les ondes de la VRT.

Une réunion téléphonique du conseil d’administration est prévue avant le week-end. « Nous nous concerterons à propos de certaines mesures », a-t-il dit, sans autre précision.

« Brussels Airport est le deuxième plus gros moteur économique du pays. Quelques personnes jugent nécessaire de jouer avec son avenir et l’avenir de dizaines de milliers de travailleurs », a souligné M. Descheemaeker en rappelant les graves conséquences déjà subies par l’aéroport depuis le 22 mars.

A Charleroi, le sentiment de colère dominait également. « On n’en peut plus », a lancé le directeur de BSCA, Jean-François Cloquet, sur les ondes de La Première, en dénonçant une grève menée sans préavis.

Le dirigeant de l’aéroport de Gosselies a lui aussi insisté sur les efforts importants fournis par son personnel pour faire face à la fermeture de Zaventem après les attentats. Il appelle les autorités publiques et aéroportuaires à se réunir pour décider de mesures.

« Dès aujourd’hui, on doit se mettre autour de la table et trouver des solutions pour l’avenir. De toute façon le réseau de contrôle peut être géré depuis l’étranger en cas de nécessité, en cas d’urgence. Hier, on était vraiment en cas d’urgence. On recrée une deuxième crise. Il faut trouver des solutions alternatives », a-t-il déclaré.

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