© Rudy Demotte, ministre-président de la Région wallonne.

Gouvernement : « on rouvre le musée des horreurs. De Wever en est le conservateur en chef »

« Jusqu’ici, notre modèle social-démocrate n’avait pas subi de révolution à la Margaret Thatcher ou à la Ronald Reagan, où l’on prend aux pauvres pour donner aux riches », a affirmé dimanche le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles Rudy Demotte, à propos du nouveau gouvernement fédéral.

Dans un discours à la tonalité alarmiste, il a jugé que c’était la première fois que l’avenir de la Belgique était « aussi incertain », et s’est dit « inquiet pour les plus fragiles » en évoquant le saut d’index, l’augmentation de l’âge de la pension et l’augmentation de la TVA et des accises sur le diesel. « Il y a bien eu des tentatives sous les gouvernements Martens-Gol, avec pour prix des années de galère pour récupérer les dégâts économiques et sociaux. Aujourd’hui, on rouvre le musée des horreurs, et le bourgmestre d’Anvers (le président de la N-VA Bart De Wever, ndlr) en est le conservateur en chef », a lancé M. Demotte. Plus qu’un black out énergétique, il a dit craindre le black out social et économique voire, « au bout du compte, un black out institutionnel ».

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