Gouvernement bruxellois et partenaires sociaux conviennent d’un échéancier

Le gouvernement bruxellois et les représentants patronaux et syndicaux ont convenu mardi d’un échéancier d’actions pour la dernière année de législature régionale, afin de favoriser l’accès à l’emploi des Bruxellois, et des jeunes en particulier.

« Les priorités sont hiérarchisées », a résumé le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort à l’issue de ce « sommet social extraordinaire ». Vingt-quatre mesures ont ainsi été dotées d’échéances de mise en oeuvre et d’enveloppes budgétaires affinées. La principale concerne les dispositifs de mise à la formation, au stage ou à l’emploi de 4.350 jeunes, susceptibles de couvrir un tiers des demandes des chercheurs d’emploi jeunes à Bruxelles.

Gouvernement et partenaires sociaux ont ainsi renouvelé des engagements, dont 900.000 euros dévolus à l’apprentissage des langues, tandis que cent nouveaux contrats d’embauche seront conclus pour renforcer les moyens humains des crèches.

L’exécutif mettra aussi en place un observatoire des prix de référence des marchés publics pour préserver l’économie bruxelloise de dumpings destructeurs d’emploi, a ajouté la ministre de l’Emploi Céline Frémault.

A la demande des partenaires sociaux, l’équipe Vervoort va renforcer la concertation sociale, la méthodologie de suivi ainsi que l’évaluation des dispositions issues du « new deal » que les trois parties avaient conclu en 2011 pour répondre aux défis de l’essor démographique, de l’emploi, la formation et l’enseignement, de l’environnement, de la lutte contre la dualisation de la ville et de l’internationalisation.

Une rencontre entre les membres du gouvernement et les partenaires sociaux sera désormais organisée chaque mois, s’est réjoui le président de Beci (fédération des entreprises bruxelloises) Jean-Claude Daoust. Il a insisté sur le développement d’Actiris (en lien avec Bruxelles Formation et le VDAB), les stages d’apprentissage du néerlandais à l’école et la mobilité des travailleurs et entreprises.