Gino Russo, antithèse de Macron. © Roger Job/reporters

Gino Russo pourrait « être un leader »

Olivier Mouton
Olivier Mouton Journaliste

Le papa de Melissa, enlevée et assassinée par Marc Dutroux il y a vingt-deux ans, se voit bien en leader d’une contribution citoyenne au renouveau politique. Pas en marche, mais en marge.

C’est ce qu’il confie dans les colonnes de Wilfried, le nouveau quadrimestriel politique.  » Je sais que je pourrais être un leader « , lance-t-il. Mais si cet engagement se concrétisait, ce ne serait pas un engagement plein temps, plutôt un combat spontané.  » Je suis tranquille dans ma vie, je me suis épuisé, je n’ai pas envie d’aller me cramer. Mais je serais capable d’aller le faire en dilettante. Vu que je n’ai pas d’ambition, que je ne recherche pas de résultat, je pense que je ne peux pas être mauvais.  »

Les gens, croit-il, percevraient sa sincérité. Ses modèles ? Mélenchon, Syriza, Podemos et, surtout, le mouvement Cinq Etoiles de Beppe Grillo en Italie. Gino Russo ajoute :  » Une bonne idée, ce serait peut-être des candidatures citoyennes au PTB.  » Il veut en tout état de cause être l’antithèse de Macron, trop intéressé et trop superficiel à son goût, voire de Jean-Michel Javaux qui incarne toute la déception qu’il a pu éprouver à l’égard d’Ecolo. Mangé par le système.  » Ils s’enferment dans ces jeux de pouvoir, ils ne savent même plus ce qui se passe dans la réalité.  » Et cela, Gino Russo n’en veut pas.

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