© Belga

Fusillade Thalys : le parquet fédéral ouvre une enquête

Une enquête a été ouverte sur la base de la loi antiterroriste. Charles Michel va pour sa part réunir ce midi le Conseil national de sécurité.

A la suite de l’agression armée dans un train Thalys, vendredi en fin d’après-midi sur le sol français, le parquet fédéral a finalement décidé d’ouvrir une enquête sur base du fait que l’individu armé est monté dans le train à Bruxelles, indique samedi matin Éric Van Der Sypt, porte-parole du parquet fédéral. Il précise que les autorités judiciaires belges travaillent en étroite collaboration avec la France. Des enquêteurs belges se sont d’ailleurs rendus à Paris. Le parquet fédéral belge ne fait en revanche aucun commentaire sur les éventuels antécédents de l’auteur en Belgique et renvoie vers la France pour toute information sur la question.

Le Premier ministre Charles Michel rassemblera samedi midi le Conseil national de sécurité à son cabinet du 16, rue de la Loi. Ce conseil, qui rassemble le conseil des ministres restreint et les différentes instances de sécurité et de renseignement du pays, doit se pencher sur l’attaque survenue vendredi soir dans un Thalys effectuant la liaison Amsterdam-Paris en traversant la Belgique.

Le tireur maitrisé par des passagers américains, dont des militaires, est monté dans le train à la gare de Bruxelles-Midi, selon Thalys. Mais comme il a ouvert le feu quand le train avait déjà passé la frontière, l’enquête sur les faits est entre les mains de la justice française, et non belge. Le but de la réunion du Conseil national de sécurité convoquée samedi est de rassembler les informations disponibles, pour faire un état des lieux et une analyse des faits. Du côté du Premier ministre, peu de détails filtrent, mais l’évaluation du niveau de la menace sera très certainement abordée. Vendredi, Charles Michel avait déjà évoqué des mesures de sécurité renforcées, sans donner davantage de détails.

Contenu partenaire