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Frémissement à la N-VA: il n’y a pas de rupture entre De Wever et la base

Le ministre-président flamand Geert Bourgeois a démenti lundi avec force qu’il y ait une rupture entre le président de la N-VA, Bart De Wever, et la base du parti. Selon lui, il n’a pas non plus été question de controverse voire de ‘clash’ lors de la réunion samedi du conseil de parti qui a vu l’élection au poste de trésorier d’un simple militant, Eddy Vermoesen, qui a coiffé la députée Sarah Smeyers, choix de l’appareil.

« Je sais que le conseil de parti prend toujours ses décisions en toute indépendance. Mais parler de problème de confiance ou de rupture avec Bart De Wever est à côté de la plaque », a indiqué lundi Geert Bourgeois à la VRT-Radio. « Bart n’est pas intervenu », a souligné le ministre-président, rejetant toute controverse.

Geert Bourgeois a ajouté ne pas avoir eu vent d’une quelconque promesse faite par la présidence à Sarah Smeyers. Il n’y a pas eu non plus de consigne de vote dans le chef de la même présidence, a-t-il assuré. Il a qualifié le choix d’Eddy Vermoesen de « bel exemple de la démocratie interne ». C’est ce qu’il y a « de beau à la N-VA, ce n’est pas un parti ‘top-down' », a-t-il précisé.

Pressentie comme ministre puis comme cheffe de groupe à la Chambre, Sarah Smeyers a vu lui échapper samedi le poste de trésorier ouvrant la porte à la direction du parti. « Ce n’est ni une rupture ni un désaveu, absolument pas », a commenté Geert Bourgeois, se disant persuadé que la députée d’Alost « avait un très bel avenir devant elle ».

L’aile communautaire la plus dure de la N-VA pousse ces dernières semaines la présidence de la N-VA à reconsidérer la gestion du parti. Elle a vu dans les événements de samedi un élan de révolte contre le président De Wever à qui elle reproche notamment de contourner la démocratie interne du parti.

Sur son site internet, Doorbraak.be a expliqué comment un militant s’est présenté au poste de trésorier avec l’objectif d’utiliser le temps de parole dévolu aux candidats pour dénoncer l’attitude de la présidence. Il a ensuite retiré sa candidature, appelant la base à voter en faveur du challenger de Sarah Smeyers, Eddy Vermoesen, une opération couronnée de succès.

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