Dans sa première interview accordée après le décès de son père, Frédéric Daerden, député européen et bourgmestre de Herstal, estime que lorsqu’ « on aura digéré les communales, il faudra mettre le parti [socialiste] dans les conditions pour gagner 2014. Et il faudra alors décider quelle logique on choisit pour la présidence » du PS.
« Dans les semaines à venir, il faudra voir comment le parti est perçu dans l’opinion publique. Aux élections communales, on aura un indice. Est-ce que les citoyens font bien la part des choses entre ce qu’Elio Di Rupo réalise comme chef d’orchestre d’une coalition multipartis et l’action du PS en lui-même ? » Frédéric Daerden estime que, s’il y a une élection pour la présidence du parti socialiste, Laurette Onkelix, Paul Magnette et Rudy Demotte seront sans doute candidats.
Préférence ? « Laurette. Elle est la plus expérimentée des trois, elle est celle qui a le plus de proximité et de vécu avec Elio, elle incarne les valeurs socialistes. Elle pourrait être une bonne présidente. » Le fils de Michel Daerden confie aussi qu’il « aimerait être ministre » et revient sur la daerdenmania et les propos de Philippe Moureaux, lors du décès de « Papa » (« on atteint un niveau d’hypocrisie olympique »).
Interview exclusive dans Le Vif/L’Express de ce jeudi.
