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Francken veut centraliser l’enregistrement des étrangers, en ce compris les mineurs

Le secrétaire d’Etat en charge de l’Asile et de la Migration, Theo Francken (N-VA) s’est dit mercredi partisan d’une centralisation de l’enregistrement de tous les étrangers en Belgique afin d’améliorer l’inscription des mineurs étrangers non-accompagnés (MENA).

Intervenant devant la commission des Affaires intérieures de la Chambre, le secrétaire d’Etat a rappelé que l’enregistrement des étrangers majeurs est opéré par l’Office des étrangers, alors que celui des MENA est effectué par le service des Tutelles, qui relève du SPF Justice.

Si l’Office des étrangers assure une permanence 7 jours sur 7 et ce, 365 jours par an, il n’en va pas de même pour le service des Tutelles, beaucoup moins facilement joignable en dehors des heures de bureau, a-t-il pointé.

« Sur le terrain, il n’y a que la permanence de l’Office des étrangers qui est connue pour être opérationnelle 24h/24 et 7 jours sur 7 », a souligné le secrétaire d’Etat N-VA.

« Afin d’améliorer l’enregistrement des MENA, il faut donc réfléchir à la possibilité d’organiser plutôt l’identification de tous les étrangers par un seul service compétent. C’est le service des Tutelles qui est chargé de l’identification des MENA, mais celui-ci s’appuie complètement aujourd’hui sur l’Office des étrangers. Cela complique l’efficacité et en fin de compte, c’est néfaste à l’optimalisation de la protection de tous les MENA », a-t-il fait valoir.

Plusieurs députés sont également revenus mercredi en commission sur la mort de la petite Mawda, mortellement blessée par un coup de feu policier lors d’une course-poursuite avec une camionnette remplie de migrants à la mi-mai.

Les députés Benoît Hellings (Ecolo) et Monica De Coninck (sp.a) ont notamment demandé à savoir comment des éléments du dossier concernant les parents de la fillette avaient atterri dans les mains de la presse et du président de la N-VA.

Sur base de ceux-ci, Bart De Wever avait jugé que les parents de Mawda portaient une part de responsabilité dans la mort de leur enfant, suscitant un tollé auprès d’une partie de l’opinion publique.

Devant les députés mercredi, M. Francken a dit être complètement étranger à cette fuite. « Cela ne venait pas de moi », a-t-il assuré.

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