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Francken encourage les Géorgiens à ne pas demander l’asile

Le secrétaire d’Etat à l’Asile, Theo Francken, est en déplacement en Géorgie afin de mener une campagne visant à dissuader les Géorgiens de demander l’asile en Belgique.

Depuis la fin mars 2017, les Géorgiens peuvent se rendre dans l’Union européenne sans visa. Un nombre croissant d’entre eux ne rentre pas vers leur pays et demande l’asile en Belgique alors que la Géorgie est cataloguée comme « pays sûr ».

« C’est un pays sûr. Les opposants politiques ou les journalistes ne sont pas jetés en prison. L’asile est réservé aux personnes qui ont besoin d’une protection, comme les Syriens », a expliqué M. Francken.

Une campagne de dissuasion a été lancée sur ondes géorgiennes, en télévision et sur les réseaux sociaux. La Belgique a déjà mené de telles opérations médiatiques en Albanie et en Guinée, et elles ont porté leurs fruits, selon M. Francken. « Après une telle campagne, le nombre de demande diminue de moitié », a-t-il indiqué.

La Belgique n’est pas la seule à prendre une telle initiative. La Suède et l’Allemagne ont déjà fait de même.

Le secrétaire d’Etat a rencontré mardi les autorités géorgiennes qui collaborent, a-t-il expliqué, à cette campagne. Les rencontres ont également porté sur l’envoi d’un officier de liaison géorgien en Belgique afin de favoriser l’échange d’informations policières. Les prisons belges comptent une soixantaine de ressortissants géorgiens, un nombre relativement important vu la petite taille de la communauté géorgienne en Belgique. Il s’agit essentiellement de personnes poursuivies ou condamnées pour vol.

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