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Formation fédération Wallonie Bruxelles : les négociateurs ont reçu les partenaires économiques et sociaux

Le Vif

Les négociateurs PS et cdH qui cherchent à s’entendre sur un accord de majorité au sein de la fédération Wallonie-Bruxelles ont reçu lundi après-midi, durant une heure les représentants du Conseil économique et social de la Région de Bruxelles-Capitale (CESRBC). Ils avaient déjà fait de même avec ceux de l’organisation représentative wallonne soeur qu’ils reverront plus tard dans la semaine.

Les interlocuteurs bruxellois du jour ont été reçus par Paul Magnette (PS) et Julie de Groote (cdH), Elio Di Rupo et Benoît Lutgen ayant été retenus à la Chambre.

Le Conseil Economique et Social de la Région bruxelloise a remis aux négociateurs francophones une note de six pages essentiellement consacrée à l’enseignement, principal palier d’accès au marché du travail pour la jeunesse.

Hormis sa demande de se voir reconnaître une compétence d’avis dans les matières culturelles et personnalisables ayant une incidence sur le développement économique et social de la Région bruxelloise, le Conseil Economique et Social de la Région-capitale a avancé une série de demandes en commençant par l’organisation d’une conférence régionale de l’enseignement, dès l’entame de la législature à Bruxelles pour préparer une réponse aux besoins en classes et en enseignants supplémentaires.

Il ne demande pas une régionalisation de l’enseignement mais une meilleure coordination des différents acteurs en présence afin d’adapter la programmation des moyens scolaires aux spécificités bruxelloises. Cela suppose notamment de « dépasser les clivages institutionnels et de faire fonctionner réellement la Task force bruxelloise de l’enseignement ».

Plus dans le détail, le CESRBC a transmis huit priorités dans l’enseignement pour la législature qui s’ouvre, allant de la programmation des capacités d’enseignement pour pourvoir aux manques de places, à la priorité à l’enseignement fondamental et à la poursuite de la réforme de l’enseignement obligatoire, en passant par la coordination des politiques croisées en matière de formation et d’enseignement à Bruxelles. Il n’a pas manqué de mettre en exergue non plus la mise en oeuvre de synergies entre réseaux francophone et néerlandophone, et la création de ponts entre l’école et les entreprises.

Autre demande: la mise en place d’un parcours obligatoire d’intégration pour les personnes qui arrivent en Belgique avec des enfants en âge d’obligation scolaire. Cette demande doit être vue sous l’angle d’un « droit de l’enfant ».

A l’issue de la réunion, Paul Magnette a insisté sur la volonté des négociateurs d’associer davantage les Régions aux objectifs de la fédération Wallonie-Bruxelles par exemple en matière de Culture.
Dans le cas présent, le fait d’associer les acteurs économiques et sociaux de Wallonie et de Bruxelles aux travaux préparatoires d’un pacte de majorité sur le volet enseignement permet d’avoir une approche plus fine des besoins, non pas dans les Régions en tant que telles, mais dans les différents bassins de vie.

Les représentants du CESRBC ont été invités à compléter leur exposé de lundi par des réponses à une série de questions précises qui leur ont été posées par les négociateurs PS et cdH.
Ceux-ci auront une nouvelle séance de discussion mardi à 14h30 à l’Elysette, à Namur.

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