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Formation du gouvernement fédéral : il faudra que l’Open VLD ou le CD&V cède

Celine Bouckaert
Celine Bouckaert Journaliste au Vif

Ce mardi, l’informateur Charles Michel (MR) a rencontré les présidents du CD&V et de l’Open VLD. S’il souhaite former un gouvernement fédéral, il faudra que l’un des deux abandonne ses desiderata.

La présidente des libéraux flamands Gwendolyn Rutten a souligné, avant sa visite à Charles Michel, qu’il fallait un gouvernement qui fasse se progresser l’économie. « J’ai les recettes sur moi » a-t-elle ajouté. Pour le quotidien De Morgen, en disant cela, Rutten transmet la pression au CD&V. Que Michel veuille former une coalition kamikaze (avec le MR comme seul parti francophone), une tripartite classique ou autre chose, il devra convaincre l’Open VLD ou le CD&V de laisser tomber leurs exigences.

À l’heure actuelle, le parti libéral flamand refuse toujours de participer à un gouvernement fédéral sans accéder au niveau flamand, en cours de formation avec la N-VA et le CD&V. Comme les négociations régionales sont plus difficiles que prévu, l’Open VLD garde l’espoir d’encore entrer au gouvernement flamand.

Quant au CD&V, il reste réticent à l’idée d’inviter l’Open VLD au gouvernement flamand. D’après, De Morgen, les démocrates-chrétiens ne désirent pas entrer dans une coalition kamikaze sans leur parti frère, le cdH. Il serait effectivement hautement improbable que le CD&V puisse désigner un premier ministre, en l’occurrence Kris Peeters, en n’étant pas la plus grande famille politique du gouvernement.

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