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Formation des enseignants : la FEF n’y voit pas une priorité

La Fédération des étudiants francophones (FEF) ne considère pas que l’allongement de la formation initiale des enseignants soit une priorité et craint que le test de français envisagé par le ministre Marcourt limite l’accès aux études.

La FEF n’a été ni consultée ni informée sur l’avancement du dossier, déplore-t-elle dans un communiqué. Elle pointe du doigt le coût engendré par ces deux années supplémentaires (frais d’inscription, matériel pédagogique, photocopies, déplacements durant les stages, logement, etc.). « Le danger est alors de limiter l’accès d’un public plus défavorisé », selon elle.

L’allongement des études n’est pas une garantie d’amélioration de la qualité de la formation, et la potentielle augmentation salariale, due au changement de barème, ne constitue pas une raison suffisante pour étudier deux années de plus, fait-elle valoir. « Dans le cadre actuel de financement, ce n’est pas la priorité », tranche donc la FEF.

Enfin, l’instauration d’un test d’entrée de français, sélectif ou non, risque d’être un obstacle pour nombre d’étudiants qui n’oseraient plus suivre cette filière, et la remédiation envisagée par le ministre risque d’être insuffisamment financée, craint encore la Fédération estudiantine.

Le Vif.be, avec Belga

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